About me

L’œuvre de Marie-Laure André-Novak propose d’emblée un monde rêvé, une méditation suscitée par la pureté du bois brut, une expression ethnique et fantasmagorique.

Marie-Laure ANDRÉ-NOVAK est née en France en 1954.
Après avoir étudié à Met de Penninghen à Paris et avoir travaillé comme architecte d’intérieur, son désir de créer et de sculpter le bois la conduit aux Ateliers de la Ville de Paris où elle découvre les secrets de l’ébénisterie.
En 2002, son premier grand totem TotemJack voit le jour dans son atelier du 15e arrondissement à Paris. Suit Le cul de Kim exposé en 2007 à Saint-Tropez lors des Dialogues Méditerranéens, puis Cacthibou, Carpe diem, Garder le Gardais, Atsa Totem
Inspirée par la force esthétique et tribale de l’art primitif, sa démarche artistique est chargée de la symbolique des ethnies en voie de disparition, des civilisations perdues.
Elle dénonce avec humour les désastres écologiques, l’abus des armes, les cités.
Ses totems racontent des histoires de vie, d’amour et de l’origine de l’homme.
Son œuvre est l’expression d’une mythologie personnelle composée d’animaux étranges fantastiques et poétiques. Chouettes et chauve-souris mi-animales mi-humaines, agrémentées souvent de plumes, de paille, de verre, de métal, constituent son bestiaire fantasmagorique.
Les clous, les chaînes et les tatouages viennent quand à eux ponctuer et prolonger l’œuvre comme autant de traces de vécu et de cicatrices, de souffrances passées…
« Marquer le corps des choses qui nous ont fait mal, pour ne pas oublier. »
« Chaque création est une rencontre amoureuse entre l’essence même du bois, ses singularités et l’histoire que je souhaite raconter… »

Cette relation particulière de force avec le bois, faite de rugosité, d’odeur, de douceur se mêle à un corps à corps presque amoureux et sensuel avec la matière.

Merci à Catherine Faust-Tobiasse pour avoir mis avec des mots ce que je ne sais exprimer qu’avec mes mains.

Photo ©Kim Novak – 2010